Hevea est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Euphorbiaceae, originaires d'Amazonie. Ce genre comprend une dizaine d'espèces d’arbres et arbustes, qui se caractérisent par la production de latex contenu dans des cellules spécifiques appelées laticifères. Seul le latex des trois espèces, H. brasiliensis, H. benthamania, H. guianensis, est utilisable pour produire du caoutchouc, mais en pratique seule la première, qui fournit un latex de meilleure qualité, fait l'objet d'une culture intensive, la seconde est utilisée sous forme d'hybrides apportant des gènes de résistance à la maladie sud-américaine des feuilles.
La plus connue, sous le nom d’hévéa est l’Hevea brasiliensis, largement cultivée dans toutes les régions tropicales et qui est la principale source de caoutchouc naturel.
La première espèce décrite scientifiquement fut Hevea guianensis découverte en Guyane française par François Fresneau de La Gataudière et décrite en 1775 dans son Histoire des plantes de la Guiane française rangées suivant la méthode sexuelle par le botaniste Fusée-Aublet, à qui on doit également le nom du genre.
Ce genre est originaire de la grande forêt amazonienne, Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Venezuela, Guyanes (Suriname, Guyana et Guyane).
Le terme « hevea » est la forme latinisé d’un mot emprunté au quechua, langue amérindienne parlée notamment en Équateur, au Pérou et en Bolivie.
Dans son milieu naturel en Amazonie, l’Hevea brasiliensis est un arbre pouvant atteindre fréquemment plus de 30 m de hauteur pour une circonférence de 1 m. L’hévéa a une écorce vert grisâtre. Les feuilles sont composées de trois folioles disposées à l’extrémité d’un pétiole. L’hévéa perd ses feuilles et les renouvelle chaque année. Les feuilles se forment périodiquement, par étage à l’extrémité des unités de croissance. Les fleurs sont petites, jaune clair et rassemblées en grappes. Les fruits sont composés d’une capsule à trois loges contenant chacune une graine de 2 cm environ, ovales, de couleur brune décoré de taches blanchâtres.
Le tissu laticifère se retrouve dans toutes les parties de l’arbre, des racines aux feuilles, en passant par l’écorce du tronc, siège de l’exploitation du latex chez l’hévéa. Les vaisseaux laticifères se développent en manchons concentriques dans le liber (écorce tendre) qui contient également les vaisseaux conducteurs de la sève élaborée, le phloème. Les vaisseaux laticifères s’anastomosent de façon à former un réseau continu à l’intérieur de chaque manchon. Les cellules qui composent les vaisseaux laticifères sont vivantes et possèdent tous les organites (noyau, mitochondries, plastes, etc.) nécessaires à leur fonctionnement.
Le latex récolté par saignée est le cytoplasme, c’est-à-dire le contenu liquide, des cellules laticifères. Il est composé d’une suspension de particules de caoutchouc, mais également d’organites comme les lutoïdes. En revanche, les noyaux et les mitochondries demeurent attachés aux parois des cellules, assurant ainsi le renouvellement du latex après récolte. Les particules de caoutchouc représentent 25 à 45 % du volume du latex et 90 % de la matière sèche.
Les hévéa produisent du latex pendant 25 ans ensuite les arbres sont coupés et incinéré pour laisser place à de nouveaux arbres. De plus en plus ce bois est utilisé pour la production de mobilier.
L'aire de répartition naturelle du genre Hevea occupe le bassin de l'Amazone et une partie des plateaux adjacents. Elle s'étend sur neuf pays : Bolivie, Brésil, Colombie, Équateur, Guyana, Guyane française, Pérou, Surinam, Venezuela. Toutes les espèces du genre se rencontrent au Brésil, sept en Colombie, cinq au Venezuela et quatre au Pérou. L'espèce la plus répandue est Hevea guianensis, dont l'aire de répartition correspond à celle du genre. Hevea brasiliensis est naturellement présente principalement au sud de l'Amazone, ne pénétrant au nord du fleuve que de façon limitée à l'ouest de Manaos. Cette espèce a cependant été répandue par la culture dans toutes les régions tropicales du monde entre les latitudes 25° nord et 25° sud. Hevea benthamiana, dont l'aire de répartition est plus limitée, ne se trouve qu'au nord de l'Amazone et à l'ouest de Manaos, principalement autour du Rio Negro[1].
Le mythe se développa après 1910 dès que le caoutchouc de plantation supplanta celui du Brésil (caoutchouc sylvestre). Il fut largement amplifié par les romanciers américains qui l'ont dramatisé et enjolivé. Néanmoins, divers documents et enquêtes attestent que le transport des 74 000 graines vers l'Angleterre se sont faites en parfaite légalité et même avec l'aide des douanes brésiliennes[2].
Selon WCSP (Kew)[3] et GRIN[4] :
Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (22 déc. 2010)[5] :
Hevea est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Euphorbiaceae, originaires d'Amazonie. Ce genre comprend une dizaine d'espèces d’arbres et arbustes, qui se caractérisent par la production de latex contenu dans des cellules spécifiques appelées laticifères. Seul le latex des trois espèces, H. brasiliensis, H. benthamania, H. guianensis, est utilisable pour produire du caoutchouc, mais en pratique seule la première, qui fournit un latex de meilleure qualité, fait l'objet d'une culture intensive, la seconde est utilisée sous forme d'hybrides apportant des gènes de résistance à la maladie sud-américaine des feuilles.
La plus connue, sous le nom d’hévéa est l’Hevea brasiliensis, largement cultivée dans toutes les régions tropicales et qui est la principale source de caoutchouc naturel.
La première espèce décrite scientifiquement fut Hevea guianensis découverte en Guyane française par François Fresneau de La Gataudière et décrite en 1775 dans son Histoire des plantes de la Guiane française rangées suivant la méthode sexuelle par le botaniste Fusée-Aublet, à qui on doit également le nom du genre.
Ce genre est originaire de la grande forêt amazonienne, Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Venezuela, Guyanes (Suriname, Guyana et Guyane).
Le terme « hevea » est la forme latinisé d’un mot emprunté au quechua, langue amérindienne parlée notamment en Équateur, au Pérou et en Bolivie.