El bijao, bijau o bijahua, (Calathea lutea), también llamado cachibú de Caracas,[1] chisgua o risgua (Cundinamarca, Boyacá. Colombia), hojas de Congo[2] (Antioquia, Colombia), hoja blanca u hoja de tó (Tabasco, México) es una especie de planta perteneciente a la familia de las marantáceas, que fue descrita por primera vez para la ciencia en 1775 por el botánico francés Jean Baptiste Fusee-Aublet. Es una planta que crece en el trópico americano, cuyas hojas se utilizan, en algunos países, para envolver tamales, hallacas y otros alimentos blandos.
Son plantas caulescentes, que alcanzan un tamaño de 1,6 a 4 m de alto.
Hojas varias, basales y 1 (2) caulinares, láminas de 30 a 150 cm de largo y 20 a 60 cm de ancho, ápice ampliamente redondeado a truncado, densamente ciliado-tomentosas, verdes en el haz, blanco-ceráceo pruinosas en el envés.
Inflorescencias: varias por brote, cilíndricas, de 9 a 30 cm de largo y 2,5 a 6 cm de ancho, brácteas 7 a 18, espiraladas pero aparentando ser algo dísticas en el material seco, coriáceas, persistentes, erectas, subglabras con los márgenes pilosos en la superficie externa, glabras en la interna, bronceadas a café-rojizas, flores abiertas; sépalos 6 a 9 mm de largo, matizados de rosado; corola amarillo clara, tubo 25 a 29 mm de largo, lobos morado-cafés; estaminodios amarillos. Cápsulas obovoides, redondeadas, anaranjadas, vellosas en la base, sépalos persistentes; semillas verdosas.[3]
Es una especie común, que se encuentra en sitios alterados desabrigados o en áreas pantanosas y a lo largo de ríos en las zonas atlántica y norcentral; a una altitud desde 0 a 300 m (hasta 900 m en Boaco, Nicaragua); florece y fructifica durante todo el año, pero principalmente de febrero a mayo;[4] desde México a Brasil y Perú, al igual que en las Antillas. Aunque también resisten los 2.000 metros,como el oriente antioqueño.
Las hojas se usan para envolver alimentos que suele llamarse fiambre o zarapa, también sirve de empaque de tamales en Antioquia y Santander, y pasteles y hayacas en la región Caribe (Colombia y/o Venezuela), a los juanes en Moyobamba y Tarapoto (Perú), así como en la preparación del ayampaco y el maito en Ecuador y ocasionalmente para techar. Además el jugo de su rizoma y tallos posee gran valor diurético.
En Panamá se utiliza para envolver el tamal, ya sea de maíz viejo o nuevo; para envolver el Mono - comida completa en el área de Chiriquí y, algunas veces, la panela dulce.
Calathea lutea fue descrita por (Aubl.) E.Mey. ex Schult. y publicado en Mantissa 1: 8. 1822.[3]
El bijao, bijau o bijahua, (Calathea lutea), también llamado cachibú de Caracas, chisgua o risgua (Cundinamarca, Boyacá. Colombia), hojas de Congo (Antioquia, Colombia), hoja blanca u hoja de tó (Tabasco, México) es una especie de planta perteneciente a la familia de las marantáceas, que fue descrita por primera vez para la ciencia en 1775 por el botánico francés Jean Baptiste Fusee-Aublet. Es una planta que crece en el trópico americano, cuyas hojas se utilizan, en algunos países, para envolver tamales, hallacas y otros alimentos blandos.
Detalle Vista de la plantaCalathea lutea, le Cachibou, est une plante herbacée du genre Calathea de la famille des Marantacées, originaire d’Amérique tropicale.
Calathea lutea fut décrite pour la première fois en 1775 sous le nom de Maranta lutea par Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet dans son ouvrage “Histoire des plantes de la Guiane françoise rangées suivant la méthode sexuelle ». Il y faisait notamment référence au Manuscrit de Charles Plumier où celui-ci le nomme Bermudiana amplissimo cannacori folio .
Calathea lutea a le statut d'espèce déterminante ZNIEFF en Guyane[1].
La première description officiellement reconnue en latin de Calathea lutea fut faite par les botanistes allemand et luxembourgeois Karl Koch & Jean Jules Linden dans l’édition de 1863 de “Wochenschrift des Vereines zur Beforderung des Gartenbaues in den Königlich Preussischen Staaten für Gärtnerei und Pflanzenkunde” [2].
L’Encyclopédie Méthodique Botanique de Lamarck nous en donne la description suivante :
«Nous ne citons ici cette plante que parce que Aublet l’ayant rapportée au genre Maranta, nous croyons devoir publier ce que Plumier nous a appris sur ses principaux caractères. Sa racine, qui est arundinacée et fibreuse, pousse quatre ou cinq grandes feuilles droites, ovales-lancéolées, longues d’environ deux pieds sur un pied de largeur, membraneuses, sillonnées latéralement, d’un beau vert, chargées d’une nébulosité blanchâtre, et portées sur des pétioles de quatre ou cinq pieds de longueur, qui s’embrassent mutuellement à leur base.
Il naît au milieu de ces feuilles une tige droite, cylindrique, nue, lisse, sans nœud, roide, pleine de moelle, et qui s’élève quelquefois jusqu’à neuf ou dix pieds.
Cette tige porte à son sommet deux ou trois bractées lancéolées, et se termine par quelques épis ovales - coniques, denses, imbriqués d’écailles vaginales, membraneuses et rougeâtres. De l’aisselle de chaque écaille sort une fleur jaune petite, ayant un calice de trois folioles membraneuses, et une corolle divisée en trois parties.
Le pistil est blanchâtre, contourné en volute, et se change en un fruit come réticulé, long d’un demi - pouce, rouge, s’ouvrant du sommet à la base en trois valves, et contenant trois semences oblongues et blanchâtres.
Cette plante croît dans les lieux humides, aux Antilles et dans la Guiane. Les Caraïbes la nomment « Cachibou » ; ils se servent de ses tiges coupées en lanières pour faire des corbeilles et des paniers.»[3],[4]
Selon World Checklist of Selected Plant Families (WCSP) (27 mars 2013)[5] :
Les feuilles peuvent être utilisées pour emballer les aliments. Le jus tiré de cette plante a une grande valeur diurétique. On peut également en faire de la cire.
(P.-F. Didot jeune, Londres et Paris, quatre volumes, 1775). Exemplaire numérisé par le SICD des universités de Strasbourg.
Calathea lutea, le Cachibou, est une plante herbacée du genre Calathea de la famille des Marantacées, originaire d’Amérique tropicale.
Calathea lutea fut décrite pour la première fois en 1775 sous le nom de Maranta lutea par Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet dans son ouvrage “Histoire des plantes de la Guiane françoise rangées suivant la méthode sexuelle ». Il y faisait notamment référence au Manuscrit de Charles Plumier où celui-ci le nomme Bermudiana amplissimo cannacori folio .
Il bijao (Calathea lutea (Aubl.) E.Mey. ex Schult., 1822) è una pianta della famiglia Marantaceae che cresce nei paesi dell'America tropicale.[1]
Le foglie si utilizzano in alcuni paesi per avvolgere i tamal e altri alimenti.
Il bijao (Calathea lutea (Aubl.) E.Mey. ex Schult., 1822) è una pianta della famiglia Marantaceae che cresce nei paesi dell'America tropicale.
Calathea lutea là một loài thực vật có hoa trong họ Marantaceae. Loài này được (Aubl.) E.Mey. ex Schult. mô tả khoa học đầu tiên năm 1822.[1]
Calathea lutea là một loài thực vật có hoa trong họ Marantaceae. Loài này được (Aubl.) E.Mey. ex Schult. mô tả khoa học đầu tiên năm 1822.