Le Buddleia blanc (Buddleja albiflora), aussi appelé buddleia à fleurs blanches est un arbuste originaire de Chine et appartenant à la famille des Loganiacées (classification classique) ou des Scrofulariacées (classification phylogénétique).
Il existe deux autres orthographes acceptées de Buddleia, soit avec un y (Buddleya) soit avec un j (Buddleja).
En chinois, ce buddleja est nommé 大叶醉鱼草 "da ye zuiyucao", formé de "zuiyucao" buddleia, morphologiquement « plante enivrant les poissons (les feuilles et racines ont depuis été démontrées toxiques pour les poissons) » et "da ye" « grande feuille ». Les fleurs mises dans l’eau sont réputées enivrer les poissons, ce qui n’est pas surprenant sachant que des terpénoïdes ont été découverts dans la plante.
Il est possible que la première mention de "zuiyucao" 醉鱼草 (buddleja) se trouve dans le Grand Traité de Matière Médicale ("Bencao gangmu" 本草綱目), rédigé par Li Shizhen dans la deuxième moitié du XVIe siècle. Mais l’usage ornemental semble lui, très récent. D’après Peter Valder[2]
C'est une espèce proche du Buddleja davidii dont le nom est dédié au père Armand David, missionnaire lazariste, qui parcourut la Chine dans les années 1860-70 à la recherche de plantes et d’animaux inconnus des occidentaux, qui en fit la première description scientifique avant que son correspondant au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, le botaniste Franchet en donne une description officielle publiée en 1887.
Le nom du genre Buddleja est dédié au révérend Adam Buddle (1660-1715), un médecin pasteur et botaniste amateur anglais.
Son surnom d' "Arbre aux papillons" vient du fait que ses fleurs produisent un nectar très parfumé qui attire un grand nombre de papillons, abeilles et autres insectes.
La floraison s’étale de fin juin à début octobre.
Le fruit est une capsule brune de 5-9 mm de long.
En France, cette espèce est beaucoup plus rare que le buddleia du père David.
Son intérêt apparent pour les papillons (source importante de nectar et pollen) peut être « pondéré » par les arguments suivants :
Le buddleia modifie ainsi la composition de la faune des milieux où il a été introduit[4].
Données d'après: Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
Cette essence contient des molécules toxiques (aucubine en particulier), ce qui explique que ses feuilles, son écorce et ses racines ne sont pas mangées par la plupart des espèces autochtones là où il a été introduit.
On a trouvé au milieu des années 1990 une nouvelle toxine (methylène quinone diterpène) dans les racines de cette espèce[5].
Les analyses phytochimiques d’espèces de Buddleja ont aussi montré la présence de flavonoïdes, d’iridoïdes (d’aucubine et de ses dérivés, et de buddlédines), de sesquiterpénoïdes, de phényléthanoïdes et de lignanes.
Le Buddleia blanc (Buddleja albiflora), aussi appelé buddleia à fleurs blanches est un arbuste originaire de Chine et appartenant à la famille des Loganiacées (classification classique) ou des Scrofulariacées (classification phylogénétique).
Il existe deux autres orthographes acceptées de Buddleia, soit avec un y (Buddleya) soit avec un j (Buddleja).