Raoultella terrigena is a Gram-negative bacterial species of the genus Raoultella, previously classified in the genus Klebsiella.[1] It has primarily been isolated from soil and water samples,[2] but rarely from humans. Studies have estimated fewer than 1% of healthy people harbor this species.[3] This species has rarely been shown to cause disease[4] in humans despite expressing many of the virulence factors expressed by other Klebsiella species such as Klebsiella pneumoniae.[5]
Phylogenic comparisons between the 16s rRNA and rpoB genes of this and other Klebsiella species have suggested classification into a newer genus, Raoultella,[1] a reclassification that has been adopted.[6]
R. terrigena is considered a factor in melamine toxicity. In culture, R. terrigena was shown to convert melamine to cyanuric acid directly. Rats colonized by R. terrigena showed greater melamine-induced kidney damage compared to those not colonized.[7]
Raoultella terrigena is a Gram-negative bacterial species of the genus Raoultella, previously classified in the genus Klebsiella. It has primarily been isolated from soil and water samples, but rarely from humans. Studies have estimated fewer than 1% of healthy people harbor this species. This species has rarely been shown to cause disease in humans despite expressing many of the virulence factors expressed by other Klebsiella species such as Klebsiella pneumoniae.
Phylogenic comparisons between the 16s rRNA and rpoB genes of this and other Klebsiella species have suggested classification into a newer genus, Raoultella, a reclassification that has been adopted.
R. terrigena is considered a factor in melamine toxicity. In culture, R. terrigena was shown to convert melamine to cyanuric acid directly. Rats colonized by R. terrigena showed greater melamine-induced kidney damage compared to those not colonized.
Raoultella terrigena est une espèce bactérienne à Gram négatif du genre Raoultella, précédemment classée dans le genre Klebsiella sous le nom de Klebsiella terrigena.
Les bactéries de l'espèce R. terrigena sont des bacilles Gram négatif, anaérobies facultatives, non mobiles et ne sporulant pas. Leur largeur est de 0,3 µm à 1,5 µm pour une longueur de 0,6 µm à 6 µm. Elles sont capables de croître sur gélose à 30 °C et 37 °C. Contrairement à Klebsiella pneumoniae et K. oxytoca, elles sont capables de croître à 4 °C mais pas à 41 °C[2]. Ces bactéries sont positives au test Voges-Proskauer. Elles sont capables de produire de l'histamine contrairement aux bactéries des complexes K. pneumoniae et K. oxytoca[4].
Initialement décrite comme bactérie du genre Klebsiella, cette espèce a reçu l'épithète terrigena (ter.ri.ge'na. L.n. terra qui veut dire sol; L. suffixe gena signifiant origine) pour évoquer le lieu d'isolement initial d'une partie des souches étudiées dans l'article de description[2]. La souche type de cette espèce est la souche 84[5] isolée d'eau potable[2]. Elle est déposée dans les principales collections de cultures bactériennes sous les numéros ATCC 33257, CIP 80.07, DSM 2687 et NCTC 13038[2],[6].
Des comparaisons phylogéniques entre les gènes codant pour l'ARNr 16s et rpoB de cette espèce et ceux d'autres espèces de Klebsiella ont suggéré une classification dans un nouveau genre, Raoultella[3]. Cette reclassification a été validée et adoptée[7].
Elle a principalement été isolée à partir d'échantillons de sols non pollués et d'eaux de surface ou buvables[2], mais rarement chez l'homme. Des études ont estimé que moins de 1% des personnes en bonne santé hébergent cette espèce[8].
Peu après sa description, il a été montré que cette espèce possède de nombreux facteurs de virulence exprimés par d'autres espèces de Klebsiella telles que Klebsiella pneumoniae, cependant il n'était pas prouvé que R. terrigena soit responsable de maladie chez l'homme[9].
En culture, il a été démontré que R. terrigena convertit directement la mélamine en acide cyanurique. Les rats colonisés par R. terrigena ont développé des dommages rénaux induits par la mélamine plus importants que ceux non colonisés[10]. Raoultella terrigena est soupçonnée d'être un facteur potentiel de toxicité de la mélamine chez l'humain par extrapolation des résultats en culture, et de sa présence dans la flore buccale chez l'homme[10].
Depuis la découverte de ses gènes de virulence, Raoultella terrigena a été reconnue responsable de différentes affections chez l'homme comme des abcès sous-unguéaux[1], des pneumonies, des endocardites infectieuses, des bactériémies et septicémies[11]. Une revue de la littérature portant sur 363 cas d'infections dues à R. terrigena a montré une mortalité s'élevant à environ 44 % des cas, souvent liée à son profil de bactérie multi-résistante[11].
Raoultella terrigena est une espèce bactérienne à Gram négatif du genre Raoultella, précédemment classée dans le genre Klebsiella sous le nom de Klebsiella terrigena.